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de la fabrique
du corps humain...

un arpentage sensible du corps

Au commencement était la mécanique

« Au commencement était la mécanique,

il faut quand on parle du squelette s’appesantir sur la complexité des cercles décrits,

pareils à la roue des potiers, penser aux mouvements des poulies, se souvenir que le coin, la hache,

le casse-noix, l’onagre, le gouvernail des bateaux, sont des machines ni plus graves

ni plus légères qu’un bras levé… »

Extrait de La Ligne âpre

de Régine Detambel

Conférence pour une comédienne et un danseur autour du livre « La ligne Apre » de Régine Detambel.  Une Proposition performative en corps et  voix autour du squelette et des os. Un dispositif où l’espace est commun, intime, la voix et le corps entremêlés sous le regard microscopique du public. Un objet artistique pour créer une ouverture symbolique du corps, passé sous la peau, à l’intérieur, rejoindre l’os et ses potentialités mobiles et  porteuses d’imaginaires. Révéler l’invisibilité des os, la lisibilité du mouvement, faire apparaître un autre corps.

Se goûter animal, végétal, minéral, paysage de bosses et de creux, de courbes et torsions, de dur et de mou, de liquide et solide : polymorphe !

Sortir le squelette de la notion courante de cadavre pour le faire devenir architecture du vivant. L’expérience du corps est avant tout émotionnelle, elle peut provoquer du trouble, de la confusion, de l’agitation, de la joie et de la pensée. Mon corps est-il apparence, image extérieure, ornementation, symbole de mon identité, mon rapport au monde, culturel ou normé ?

Donner des mots, des gestes pour autrement peut-être s’envisager.

 

création à deux corps : Vanessa Desmaret et Thierry Lafont

Production : Social Palace / AXOTOLT Cie

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Public : Collège

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