

mascarade chorégraphique pour 1 costume et 1 danseur
MUE (s)
Patchwork chorégraphique pour 4 récits
Cette danse en quatre mouvements, le dispositif sans frontières symboliques, le costume et notre travail de collectage fait de MUE(s), un solo qui s’apparente à une mascarade.
Dans sa définition historique «la mascarade est un lieu où les spectateurs participent à l’action de manière active.
Une mascarade c’est de la musique, de la danse, et tout ce qui relève des techniques dont le costume.
Il faut que celle-ci puise dans un ensemble de connaissances acquises par tous.
Dans la mascarade, la danse avait un véritable sens et était considérée comme un langage à part entière, par ses mouvements, ses postures et ses gestes.
Le danseur parvenait à tout exprimer, à rendre tout visible : l’art chorégraphique était pensé comme un véritable miroir de la vie.`
Le costume était conçu comme un véritable décor censé restituer aux spectateurs une ambiance.
La conclusion d’une mascarade était presque toujours un bal qui rapprochait de manière complète la salle et la scène.»
Concetta Cavallini
création de costume : Anne Rabaron
chorégraphie/danse : Thierry Lafont
musique : Erik Satie / John Cage
regard musical : Virginie Basset
Durée : 43 mn
production : AXOTOLT Cie / La Grange à Danser
co-production : Communauté de Communes Saône et Beaujolais / Ville de Bron
Lieux de résidence / recherche petite enfance :
crèche Les petits Bouchons Villié-Morgon (69),
crèche Les Piousous Chambon-sur-Lignon (43).
le volet recherche a été soutenu par :
La CAF Haute-Loire,
DRAC AURA.
spectacle immersif pour les tout-petits et leurs accompagnateurs
un espace de partage entre petits spectateurs et artiste
pour vivre la proximité et l’effet buvard pour des espaces non dédiés.
MUE(s) est une danse écrite autour d’un costume.
Un costume qui SE transforme et qui transforme. Un costume qui bruisse, s’articule pour changer de dimensions. Un costume cabane pour faire abri, se cacher, apparaitre et disparaitre. Un costume qui se porte long, court, à l’envers ou encore à bout de bras.
Un déguisement : une sorte de chapeau, de tutu, un costume de bal ou de pantomime, une carapace, un pot de fleurs.
Ce costume est surtout un partenaire du danseur.
A tous les deux ils font émerger des images
animalesques : escargot, coquillage, chenille, autruche, méduse,
végétales : fleur, arbre, choux-fleur,
minérales : volcan, grotte, tumulus.
Le costume et le danseur nous font apparaitre des images, que chaque spectateur peut lire à partir de ses références. Ce qui tisse, entre l’espace du spectateur et l’espace du danseur, une trame de récits à partir du ressenti, au moment même où il est vécu.
Costume et danseur se racontent et nous racontent des histoires délicieusement « inventives » comme celles que j’ai tissées avec les tout-petits lors de mes différentes immersions.
Des conversations non verbales, des moments de pure joyeuse invention que nous avons partagé sans modération.
