

fantaisie feutrée pour violon, danse et 9 pièces de feutre
FEUTRE(S)
Patchwork chorégraphique pour 4 récits
UNE TRAME IMAGINAIRE :
Pour ce projet, fidèle à nos habitudes, se croisent trois influences ou disons gros compagnons pour nourrir et façonner l’acte artistique :
Une influence plastique,
Celle de Peter Robinson qui donne l’idée d’explorer cette matière du feutre. Dans l’œuvre de Peter Robinson, le rapport au geste et au jeu est évident. Le feutre permet de modeler et jouer des contours de l’oeuvre.
Une influence littéraire,
Celle de Lucie Félix et son livre « Prendre / donner « , Éditions des Grandes Personnes, 2014. Cette influence décide des formes et du nombre des pièces de feutre qui seront en jeu.
Une influence théorique,
Celle d’Oscar Schlemmer, qui donne des lignes d’utilisation de ces formes. Pour lui la transformation du corps humain, sa métamorphose, est rendue possible par le costume, le déguisement.
UNE TRAME musicale :
Pour cette pièce /performance, nous partons du Carnaval des Animaux de Camille Saint-Saens pièce orchestrale pour 11 instruments, qui sera revisité e pour un violon uniquement. Au départ cette œuvre fait partie de ce que l’o, nomme les pastiches musicales. Donc à notre tour nous nous essayons à la pastiche de cette œuvre musicale. J’aime ce travail de transposition musicale pour un seul instrument, car elle demande de rentrer profondément en dialogue avec l’écriture musicale pour ne faire émerger les lignes essentielles, c’est aussi un mode d’approche de l’œuvre par imprégnation
Chorégraphie et danse : Thierry Lafont
Musique et jeu : Virginie Basset
D’après Le Carnaval des Animaux
de Camille Saint-Saens
Costumes et astuces : Anne Rabaron
Durée : 35 minutes
Co-production :
Mille Formes, Centre d’initiation à l’Art pour les 0-6 ans, Clermont-Ferrand
Résidence de création :
Compagnie ACTA, Villiers-Le-Bel
Résidence de recherche :
Mille Formes
Grange à Danser
un projet soutenu par :
la comédie, scène nationale de Clermont-Ferrand
FEUTRE(S)
Performance / spectacle pour petit-spectateurs, pour des petits espaces. Spécialement conçu pour être accueilli directement dans les lieux d’accueil, mais aussi médiathèques, extérieur et tout autres lieux non dédiés au spectacle.
Permettre : une proximité, une confusion des limites, une porosité des espaces, une possibilité d’interaction.
Proposer : de l’exceptionnel et de l’inhabituel dans un espace connu et reconnu.
Parier : sur la danse et le corps en mouvement comme une mise en dialogue avec l’enfant.
Sur la musique jouée en directe pour influencer des états de corps, de façon de regarder.
Pousser : l ‘expérience de sympathie kinesthésique au point de favoriser l’élan pour le petit-spectateur de prendre place à sa manière place dans l’espace de la danse et de la musique.
Ainsi le décor/accessoire de la performance sera ces formes/sculptures en feutre et le violon. Elles seront deux couleurs orange pour une face et fuchsia pour l’autre dont formats assez grand.Au départ celles-ci ne seront pas visibles elles feront leur entrée en même temps que le violon. Puis au cours de la pièce, elles voyageront pour investir d’autres dimensions : verticales, horizontales, hors sol, ondulatoires, tordues. Elles deviendront des parties de corps ou sortes de morceaux de costumes faisant émerger des figures imaginaires, mais elles seront aussi des petites aires de danse ou podiums pour la musique.
Cette danse est une mise en mouvement graphique, donner de la mobilité, du relief à ces pièces/sculptures. Du plat passer à l’idée d’un paysage à trois dimensions qui ondule, respire, se transforme, se pose et se dépose ailleurs autrement.
