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à titrer...

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dispositif
pour
piano, mur, danse et texte

Depuis le début, le travail chorégraphique

Se situe au creux du corps.

Pour être plus précis et au risque de passer pour narcissique en bordure du moi.

Toujours faire confiance au corps comme lieu de tous les possibles.

Chercher à le débusquer, trouver des chemins détournés,

Des recoins inconnus inexploités.  

Le travailler, le mettre en matière pour qu’il entre dans la danse.

Ce qui au final veut dire d’accepter de donner à lire une certaine intimité du soi.

Une prise de risque.

Ouvrir le passage…

 

À titrer… L’emprunte.

Laisser cette fois-ci la danse venir entourer,

Enserrer,

Entrelacer,

Caresser,

ce corps.

 

C’est surtout se laisser traverser, par

L’Autre.

L’Autre et l’Autre soi.

Tenter la danse profondément enracinée dans une notion du deux.

Approcher une image de l’autre et de soi.

Se mettre en équilibre,

Sur un fil,

«  Se rendre compte à quel point l’expression de l’autre devient vite suspecte quand on l’inscrit. »

Chorégraphie :

Thierry Lafont

Christian Lamy

 

Musique :

Thierry Veclin

 

Texte :

Christian Lamy

Film :

Thierry Lafont

Tourné à La Ferme de Trielle ,

et l’ancienne pharmacie de Chateldon.

 

Production Axotolt Cie.

Co-réalisation le Regard du Cygne Paris.

La scène de la danse est un dispositif qui permet de capturer des figures,

de les rendre lisibles.

La danse ne peut exister comme art,

qu’en procédant à la sublimation du corps humain,

mais cette sublimation n’est pas religieuse,

elle passe par la spatialisation du corps,

qui doit apparaître comme ce qu’il est,

un fragment d’espace, une forme plastique…

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