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MUE(S)

cocon chorégraphique à froisser

Pour ce projet, le point de départ sera le costume,
un costume comme un scaphandre en tulle
une seconde peau qui transformera le corps du danseur pour en faire un animal imaginaire entre reptile et oiseau

un costume où il faudra se mettre en mouvement à l’intérieur pour enfin muer
une mue qui deviendra d’abord un partenaire de danse, un duo se créa entre le danseur et sa peau de tulle
puis cette peau sera déposée au sol, comme une sculpture, une trace de la mue
cette sculpture sera là offert comme un abri, un cocon où peut-être l’élan poussera un spectateur à se réfugier, ou à venir explorer la texture du tulle.
Un costume donc premier, avant toute écriture chorégraphique, un costume volumineux et colorée, entre le plumage et l’écaille,
un costume qui bruissera.

une pièce chorégraphique destinée aux espaces non dédiés,
pour continuer à rendre l’art présent aux tout-petits quelque soit leur lieux d’accueil et contexte géographique.

pour prolonger cette idée d’un espace commun de partage sans barrières symboliques.

pour offrir une possibilité de choix dans sa manière d’être petit-spectateur.

​

créer un espace improbable entre spectacle et danse commune

continuer à explorer un peu la possibilité d'un espace de douce folie.

​

"… d’abord à essayer une certaine relation du corps à ce qui l’entoure :

être dedans, être dehors,

s’unir ou se séparer, s’intégrer à quelque chose ou se l’assimiler,

participer à un milieu, y prendre place, moduler le geste ou le regard consistant à prendre contact avec une chose et à la capter,

traverser une frontière, essayer des sorties…

Dans cette relation fondamentale entre la perception et le corps, comme cheminement qui se recharge et s’intensifie. »

Marielle Macé



 

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