FEUTRE(S)
Performance - spectacle
pour petit-spectateurs,
dans des petits espaces.
La proximité joue d'une confusion des limites, en pariant sur la danse et le corps en mouvement comme une mise en dialogue avec l’enfant, sur la musique jouée en directe pour influencer des états de corps, de façon de regarder.
Nous partons du Carnaval des Animaux de Saint-Saëns. Cette pièce pour orchestre sera revisitée pour violon seul, ce qui demande de rentrer profondément en dialogue avec l’écriture musicale pour faire émerger les lignes essentielles.
Pour nourrir l’acte artistique nous nous inspirons de Peter Robinson pour cette matière du feutre, le rapport au geste et au jeu; de Lucie Félix et son livre « Prendre et donner », d'Oscar Schlemmer autour de la transformation du corps humain, sa métamorphose par le costume.

Le seul décor/accessoire de la performance sera ces formes/sculptures en feutre : elles voyageront pour investir plusieurs dimensions, deviendront des parties de corps ou morceaux de costumes, elles seront aussi de petites aires pour la danse ou la musique.
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Chorégraphie et danse : Thierry Lafont
Musique et jeu : Virginie Basset
D’après Le Carnaval des Animaux
de Camille Saint-Saens
Costumes et astuces : Anne Rabaron
durée : 35 mn
Co-production : Mille Formes Centre d’initiation à l’art pour les 0-6 ans
Un projet soutenu par :
Comédie, scène nationale de Clermont-Ferrand, SPEDIDAM,
Ville de Clermont- Ferrand
Le Département du Puy-de-Dôme
Résidence création :
Mille Formes,
Cie ACTA Pôle création jeune public,
dispositif « Pépites »,
La Grange à danser
Une influence plastique,
Celle de Peter Robinson qui donne l’idée d’explorer cette matière du feutre
Dans l’œuvre de Peter Robinson, le rapport au geste et au jeu est évident. Le feutre permet de modeler et jouer des contours de l’oeuvre.

Une influence littéraire,
Celle de Lucie Félix et son livre « Prendre / donner « , Éditions des Grandes Personnes, 2014. Cette influence décide des formes et du nombre des pièces de feutre qui seront en jeu.

Une influence théorique,
Celle d’Oscar Schlemmer, qui donne des lignes d’utilisation de ces formes. Pour lui la transformation du corps humain, sa métamorphose, est rendue possible par le c
ostume, le déguisement.
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